Personne...
Sur ?
Je guette, on sait jamais.
C'est dangereux ce que je fais. Super dangereux. Hyper même.
Si quelqu'un débarque je suis grillé. Il faut que je fasse gaffe.
Rapide coup d'oeil à l'exterieur. Bon la rue est calme. En plus on est en plein début d'après-midi, un jeudi, les gens bossent. Ou alors sont chez eux à matter le petit écran. Ou à dormir, siester en l'occurrence.
Je risque rien. Faut que je me le répète.
Je risque rien.
Je tends l'oreille vers l'escalier, pas un chuitement, pas un grincement.
J'ai chaud, je transpire même.
La boule au ventre grossit.
Je ris un peu, doucement. Nerveusement.
J'ai la trouille.
Et si la concierge débarque ?
Pour le facteur c'est bon, je fais semblant de faire autre chose, au pire je me barre en courrant, il en a rien à foutre lui, il fait son job.
La dernière fois c'est la nana du premier qui a débarqué sans prévenir.
Connasse, les jettons qu'elle m'a foutu.
Aussi j'avais mal géré, avec l'autre qui fout sa musique à fond, impossible d'être aux aguets.
Quand j'y pense des fois je me dis qu'il faut que j'arrête, que ce serait trop cher payé.
Mais en même temps, rien que de penser à sa gueule en rentrant ce soir, ou en partant tout à l'heure vu ses horaires à cette branquignole ça me chatouille l'interieur. Jouissif.
Je vérifie une nouvelle fois dehors.
Je me lance allez.
Putain elle a mis du sktoch.
Salope.
Tant pis, j'arrache furieusement, j'ai pas fait tout ça pour rien, demain je prévois le marqueur.
Ca me bousille les doigts cette merde. Ca colle.
J'utilise mes clés, je gratte.
Je ris à nouveau, mais pour de vrai cette fois.
C'est le trou béant ou il y avait sa plaque avec son nom ça m'éclate.
Et puis maintenant les vieux reste d'adhésif partout.
Fierté intense.
J'aimerai tellement voir sa gueule quand elle trouvera son courier au dessus des boites.
Et celle de ses potes quand on leur renverra les cartes postales "inconnu à cette adresse".
Tant pis, je vais pas l'attendre j'ai déjà pris trop de risques.
Ca lui apprendra à écouter toujours la même chanson à fond.
Sur ?
Je guette, on sait jamais.
C'est dangereux ce que je fais. Super dangereux. Hyper même.
Si quelqu'un débarque je suis grillé. Il faut que je fasse gaffe.
Rapide coup d'oeil à l'exterieur. Bon la rue est calme. En plus on est en plein début d'après-midi, un jeudi, les gens bossent. Ou alors sont chez eux à matter le petit écran. Ou à dormir, siester en l'occurrence.
Je risque rien. Faut que je me le répète.
Je risque rien.
Je tends l'oreille vers l'escalier, pas un chuitement, pas un grincement.
J'ai chaud, je transpire même.
La boule au ventre grossit.
Je ris un peu, doucement. Nerveusement.
J'ai la trouille.
Et si la concierge débarque ?
Pour le facteur c'est bon, je fais semblant de faire autre chose, au pire je me barre en courrant, il en a rien à foutre lui, il fait son job.
La dernière fois c'est la nana du premier qui a débarqué sans prévenir.
Connasse, les jettons qu'elle m'a foutu.
Aussi j'avais mal géré, avec l'autre qui fout sa musique à fond, impossible d'être aux aguets.
Quand j'y pense des fois je me dis qu'il faut que j'arrête, que ce serait trop cher payé.
Mais en même temps, rien que de penser à sa gueule en rentrant ce soir, ou en partant tout à l'heure vu ses horaires à cette branquignole ça me chatouille l'interieur. Jouissif.
Je vérifie une nouvelle fois dehors.
Je me lance allez.
Putain elle a mis du sktoch.
Salope.
Tant pis, j'arrache furieusement, j'ai pas fait tout ça pour rien, demain je prévois le marqueur.
Ca me bousille les doigts cette merde. Ca colle.
J'utilise mes clés, je gratte.
Je ris à nouveau, mais pour de vrai cette fois.
C'est le trou béant ou il y avait sa plaque avec son nom ça m'éclate.
Et puis maintenant les vieux reste d'adhésif partout.
Fierté intense.
J'aimerai tellement voir sa gueule quand elle trouvera son courier au dessus des boites.
Et celle de ses potes quand on leur renverra les cartes postales "inconnu à cette adresse".
Tant pis, je vais pas l'attendre j'ai déjà pris trop de risques.
Ca lui apprendra à écouter toujours la même chanson à fond.
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