vendredi 28 décembre 2007

Les fêtes

Du bonheur?! Du bonheur ? Du bonheur. Happy fiestas.

jeudi 27 décembre 2007

Un peu d'humour.

Sur la scène, côté jardin, un très grand tableau éclairé par une douche, façon Hopper il représente une famille heureuse à table pour Noël. On entend des rires, des chants, un brouhaha confus duquel sortent quelques classiques des repas de familles (blagues graveleuses, reproches, rires gras,...), la douche s'éteind et une autre s'allume côté cour sur un jeune homme assis sur un canapé. La vingtaine, il fume une cigarette les yeux dans le vague. Noir sur Lui, Douche sur tableau. Et inversement. Il a cette fois un pistolet à la main. Il jette un regard vers le public, murmure un vague "J'aime pas les huîtres bordel", se tire une balle dans la tête, s'écroule. Noir


Merde, j'ai encore tué un chef d'oeuvre dans l'oeuf.

dimanche 23 décembre 2007

vendredi 21 décembre 2007

lundi 17 décembre 2007

vendredi 14 décembre 2007

Le point de vue


L'ennui la ronge la p'tite. Pourtant elle se secoue parfois, doucement, comme une feuille, elle glisse tout doux vers ce qu'elle a en vue, depuis un moment, déjà, elle avance, virevolte, se cogne à des putains de branches. Puis des fois, elle s'arrête sur le trottoir, bloquée par une merde de chien abandonnée, lâchement, par son propriétaire, elle tape la causette, ou fait semblant de ne pas voir l'étron ravageur qui la bloque sur son séant. Quand le jet passe elle fuit vers d'autres aventures ahurrissantes, elle se croit plus folle, plus légère que n'importe quelle feuille au monde, elle traverse les égouts si vite et si fort qu'elle prend pas la peine de jetter un oeil aux autres qui la précèdent, la suivent ou avancent à ses côtés. Elle veut juste continuer sa route sans qu'on vienne l'emmerder. Tout doucement, trop doucement peut-être quand elle devient jaune elle se croit encore à peine verte. Alors qu'il faudrait juste qu'elle comprenne qu'elle doit s'accrocher ou accepter d'arrêter de s'engouffrer dans des endroits impossibles. Saloperie de feuille quand même.

lundi 10 décembre 2007

Et puis merde.


La scène est vide, si ce n'est un grand crucifix qui est suspendu au centre.
Un homme, la trentaine, les yeux cernés, l'air hagard, entre en scène côté cour. Il porte un chapeau sur la tête qu'il s'empresse d'ôter d'un air gêné. Il époussette sa veste et réajuste son pantalon plutôt nerveusement. Il s'avance, observe autour de lui, passe devant le crucifix en lui jettant plusieurs regards du coin de l'oeil. Il fait cela une fois, deux, trois puis, à la quatrième, se poste en face de lui, très droit, fier, avec un air de défit.
Il esquisse un sourire, s'agenouille, joint ses mains, lève les yeux et se met à parler:

"Euh... Ouais... Woa... Ca fait longtemps hein.. Bon...
Alors comment dire ben en fait je ... je passais ouais voilà, je passais et hop hein je me suis dis bon voilà, j'ai pas grand chose à faire la alors je me suis dis ouais bon ben ça coute rien...
Alors je sais pas trop quoi dire ou trop comment dire non plus mais ... merci.
Je sais pas vraiment non plus pourquoi je dis merci hein vu que bon je n'ai jamais vraiment été convaincu de ton existence à toi, pis ton fils ou la mère et les autres. Enfin si le fils j'ai vu à la télé qu'il avait existé je crois mais, et la mère aussi d'ailleurs hein, mais toi... toi...
Enfin je me dis, ça peut faire quelqu'un qui écoute tu vois, c'est sur c'est bien d'avoir une réponse claire aussi, genre "oui euh il est vrai tu devrais faire ta vaisselle va en paix mon fils", mais bon je me dis que tu m'écoutes et c'est déjà ça.
Voilà.
Enfin quand je dis "je me dis que Tu m'écoutes" c'est pour moi ... Pour me rassurer, me dire que je suis pas totalement fou. Que quand je parle seul je te parle à toi. Que j'ai trop besoin de parler à quelqu'un... Enfin, laisse tomber, tu comprendrais pas, toi tout le monde te tape la causette 24 heures sur 24..."
Silence
"En fait, je sais pas hein, je me dis que c'est pas simple non plus hein ? C'est vrai, après tout, autant moi je parle pas beaucoup parce qu'on m'écoute pas, mais au moins je me sens pas coupable de pas trop faire gaffe quand ma femme... pfff... m'engueule ou quand mes chiards veulent absolument me raconter comment machin leur a tiré les cheveux et que c'est chose qui a voulu le défendre mais que la maîtresse... Bref, ou je voulais en venir ? J'ai failli dériver ou il faut pas s'aventurer par n'importe quel temps... Ah oui, toi, toi c'est vrai que tu fais qu'écouter, on t'accuses de tout, on t'engueule, on t'emmerde avec nos histoires à la con complètement ininterressantes, même pour nous ..."
Silence.
"Ouais en fait le truc à faire, c'est se la fermer, définitivement, supporter en silence, aller boire un canon en rentrant du boulot, tenter sa chance encore une fois au keno, perde 4 euros, se dire que c'est la dernière fois en sachant très bien que demain on se fait avoir à nouveau, poaaaaa ça rime bordel... J'ai toujours su que j'aurai du être artiste putain. Pardon, milles excuses, ça se fait pas, jurer dans un lieu saint comme ça. Quel lourd je fais... A chaque fois qu'y a un plat je mets les quatre fers dedans.... Je sais même plus pourquoi je suis passé, je sais que je voulais lâcher un truc précis, vider mon sac comme y disent, mais voilà je me suis encore empetrer dans mon grand n'importe quoi et je me retrouve agenouillé à parler à deux poteaux cloués à la con. Scuse, puis merde, non, j'en ai marre de m'excuser tout le temps, de faire semblant de pas être là, de supporter les conneries de tout le monde en ouvrant jamais ma gueule ! Depuis qu'on naît jusqu'à c'qu'on meure tout le monde nous fais chier toute la journée, ta famille imposée, celle que tu choisis, tes collègues à la poste, les connasses de clientes qui trouvent qu'on fait trop la grève et qui du coup reçoivent pas leurs godes La Redoute à temps, les connards en voiture le matin qui te rouleraient dessus parce que ta tronche sur ton vélo jaune ça les fait suer et inversement..."
Silence
"J'en peux plus tu sais... De cette vie que j'ai pas choisi vraiment... Qui m'est tombée dessus sans que j'la vois venir. Je me rends bien compte que je peux pas t'accuser, ce serait nul de ma part après t'avoir dit que j'étais même pas sur que t'existais. Puis même, c'est moi, j'aurai pu devenir autre chose, j'aurai pu réfléchir avant d'engrosser l'autre pour faire chier sa mère qui voulait pas de moi pour elle, avant de tout quitter par fierté, avant d'insulter les amis parce que j'étais jaloux et que je me disais qu'c'était eux les rebuts qui savaient pas ce qui voulaient...
Merde...
Voilà tu vois, je viens pour te dire bonjour et je me retrouve limite à chialer sur mon sort avec les bigottes de derrières qui s'insurgent à chaque fois qu'elle entendent "une grossierté", quelles connasses elles aussi, passent leur temps à colporter les ragots et à critiquer le joyeux monde sourire aux lèvres et elles s'insurgent si elles entendent le mot "merde". De toutes façons c'est une connerie de dire qu'on a pas le droit de dire ces mots dans une église parce que de toute façon celui qu'a créé le monde c'est dieu, dieu c'est toi, les gros mots ils font parti du monde et là on est dans une de tes nombreuses résidences secondaires donc chez toi donc je peux dire MERDEEEE!
Voilà."
Silence
"Ca c'est fait, j'ai ouvert les yeux aux monde, j'ai dit une saloperie, enfin, des saloperies dans une eglise, j'ai compris ton message, mais là c'est l'heure de manger et si j'arrive en retard l'autre grognasse aura encore une fois trop fait cuire mon steak. Embrassades vieux, je repasserai, ça défoule..."
Il se lève, s'étire un peu, remet son chapeau avec un nouvel air de défit et sors.

dimanche 9 décembre 2007

Le défit

On m'a forcé.
J'ai promis, si je fais un nouveau blog tout beau pour mes textes (totalement inutile vu que j'ai la ferme conviction qu'à par moi qui prend plaisir à voyager sur cette page "woa c'est joli ce noir et blanc woa je devrai être graphiste de blog tellement c'est beau et compliqué de cliquer sur l'îcone je veux du noir pour le fond et une police comme ça et pas comme ça" ne visitent cette page uniquement les gens qui y sont forcé : "Si t'es mon ami t'as intérêt à aller voir sinon j'te déshérite") je me dois de tenter (je dis bien tenter) de construire un personnage et de le garder. Point, c'est dit c'est parti voici l'histoire de celui (ou celle) qui n'existe pas encore rien que pour vos neurones et autres mirettes ébaïes.
Ah ah arg.

Désir fou de me servir de mon premier vrai perso Globule.

Non, je me dois d'innover y en a marre de ressasser mes vieilleries.
Allez juste un petit coup ?
NON.
Bon.

samedi 8 décembre 2007

Vieux truc

Une douce nuit de pleine lune, genre bien lunée qui éclaire mais pas trop juste comme il faut, je regardais tranquillement, fixement, intensément, mon écran d'ordinateur (mon dieu mon maître) ou se profilaient images sonorisées d'un film bien connu et pourtant peu reconnu car qualifié sommairement de "PURGE" par les gens bien pensant (cette phrase est elle bien trop longue?), quand tout à coup (oui dans mon article ahah il y a aussi du suspens) un subtil crissement me parvient à l'oreille.
Surprise bien évidemment, car dans ma cave à part la télévision et le violon de mon adorationné voisinage je n'entend bien souvent que le bruit des tuyaux qui longent ma fenêtre, surprise donc je baisse le son de ma télévision improvisée afin d'ouïr plus attentivement.
Il s'avère, tiens toi personne qui a eu le culot courageux de me lire jusqu'ici, qu'il ne s'agit point d'un crissement comme je le pensais mais d'un gémissement des plus intriguants (intriguent? intrigant? intrigueant?).
Je ne m'en inquiète pourtant point et retourne à la grosse merde qui me sert de film du dimanche soir me souvenant que des rongeuses fardeleuses ont l'habitude de sortir lorsque la nuit tombe pour grignoter mes miettes (et accessoirement mes sucettes au salidou qu'on m'avait ramené de vacances et que je gardais précieusement pour THE moment dégustation. salope.). Je me dis donc "Tiens, y a germaine et germain qui s'offrent une partie de plaisir sous mon frigo." et m'endors devant la gueule d'Adam Sandler en gros plan.
Interlude...
Seb c'est bien.
fin de l'interlude...
Mais voila ti pas que plus tard dans la nuit, genre vers 2 heures que demain j'ai cours tôt et que quand même ça me fait bien caguer, les gémissements reviennent de plus belle. Presque déchirants ces petits bruits intempestifs.
Mais voila, moi femme sans coeur ayant forte tendance à voir le mal partout, et ben je m'énerve contre cette salope de bestiole qui vient troubler ma nuit : tapant dans les mains, criant, l'insultant pour la faire fuir. Mais elle tient cette andouille ! Elle crie de plus belle ! Je m'insurge ! Je m'exaspère! Je hurle! Elle reste. Je me dis "putain merdre elle a quelle taille la miette qu'elle a trouvé pour manifester sa joie à tout va comme ça?"
Voila, je rumine tandis qu'elle jubile, je rumine et rumine et rumine, me décide à me mettre à la mort aux rats des demain, d'appeler mon proprio, de faire exploser mon frigo, de réduire la terre à néant. Oui, j'étais sur les nerfs.
Le temps passe, je finis par m'endormir vraiment, les cris faiblissent enfin.
Le temps passe (allégorie)
Une semaine plus tard mon rhume m'a lâché, j'ai le nez fin à nouveau et découvre dans mon appart une odeur insoupçonnée, putride et malsaine. Mes amis s'insurgent : "ooooh Margo jamais tu fais ta vaisselle que ça puire à ce niveau?" je proteste vertement ! Non mais c'est vrai j'suis propre moi, et me met à un rangement fond de comble munie de balai javel encens.
Et vas y que je déplace tout, que je fouille, je farfouille, je range, je dérange, je cherche la petite bête qui pue.
Je jette tout : papiers, fruits pourris et passe la bombe à moucherons dans tous les coins et recoins.
Quand soudain (suspens X2) je me souviens, l'illumination, la souris ! Elle est ou cette conne ? Cette incarnation du diable qui trouble mes rêves et perturbe mon orifice nasal si délicat? Je ne comprend pas. Nulle part. Le proprio s'y met "autant elle est morte dans le faux plafond on peut rien y faire" je panique. J'engage mon amie supernaseau pour trouver l'origine de cette senteur insurmontable et agressive. Cette dernière traîne son don dans tous les coins et finit par dénicher derrière mon lit un piège à cafards abandonné. Vous me direz quest-ce qu'un piège à cafard ?
Ou pas d'ailleurs.
Et bien un piège à cafard c'est comme un piège à mouche, c'est du carton qui colle qu'on pose et on attend qu'il soit plein avant de le jeter. Et dans cette invention miraculeuse s'était bloquée ma couillone de minnie pleureuse.
Moralité : Attention à la pluralité de l'utilité du piège à cafards.
Fin

Les fameux

Et hop...

Le Dimanche


image issue du site internet de Lindingre

Cet aprèm, avec un peu de chance et de motivation je vais rencontrer (enfin faire la queue pour tenter d'apercevoir le crayonné virvoltant oeuvrer en live and daïrect) des grands Larcenet et Lindingre.

ça se fête

La liberté

La scène se passe dans un cachot du Moyen-Age. La pièce est sombre, sale, pleine de suie, de toiles d'araignées. Il y a un seau dans un coin, une bassine pleine d'eau dans un autre, une couche de paille. Un homme est étendu dessus, vêtu de haillons, il est sale, il a une barbe, les dents abimées, les cheveux longs.
Il somnole. Une porte dissimulée dans le mur qui lui fait face s'ouvre, une femme agée, rondouillarde, vêtue de blancentre. Elle a à la main une baguette type farces et attrapes à la main et sur la tête un chapeau en forme de nuage grossièrement fabriqué avec du coton. La porte se referme toute seule derrière elle.
Elle se poste debout, au centre de la très petite pièce et regarde l'homme.

féé: Hum Hum !

L'Homme ouvre les yeux, se retourne violemment.

homme: (grommelant) Saloperie de soupe frelatée... 'core un cauchemar.

Il paraît s'être rendormi. Agacée, la fée reprend.

fée: HUM HUM HUM !

L'homme s'assoit violemment sur sa couche, regarde la fée, se gratte la tête. Il est énervé.

homme: (aboyant) Quoi ? Merdre ! Depuis quand ça fait Hum Hum Hum un mirage ?

Il regarde l'étrange créature d'un air soupçonneux.

fée: (sourire figé, elle doit avoir des expressions faciales toutes faîtes et un tantinet exagerées) Bien l'bonjour jeune homme ! Je suis Fridome, la fée liberée qui libère les hommes!

Silence... On doit sentir que la fée est persuadée d'avoir fait une impression grandiose.

homme: Ouais, moi c'que j'vois d'ici c'est une truie habillée en mariée qui vient me réveiller alors t'expliques maintenant !

fée: (Son sourire s'est soudain étrangement évanoui pour laisser la place au désappointement le plus total. Elle se ressaisit) Je suis là pour te libérer mon enfant ! Si tu le souhaites d'un coup comme ça j't'endors tout l'monde, je t'ouvre la porte et tu t'envoles vers ton destin comme le Prince s'est enfui du chateau quand il a vu la gueule de la Princesse aux bois dormants qu'était pas si belle que ça. Ben oui, les conteurs, ils ont toujours tendance à extrapoler. (sentant dans le regard de l'homme qu'il est prêt à lui sauter à la gorge, elle revient à son sujet principal)
Mais d'abord il te faut expier tes fautes. Pourquoi es-tu ici Abba ?

homme: (Soudain intrigué) Vous connaissez mon nom ! Merdre alors.

fée: Et oui... Et je peux même te dire que dans quelques siècles un groupe de menestrels très célèbres porteront ton titre et chanteront des hommages à notre Reine.

homme: Notre bonne dame Dancyngue? C'est merveilleux !

fée: A voir, mais revenons à nos rognons. Alors ? Comment expliques-tu ta présence dans ce que tes contemporains nomment "l'antre infernale de l'horreur qui horrifie tout l'monde que même le lait des vaches y tourne quand elles en entendent parler" ?

homme: J'ai mal ferré le cheval du Seigneur.

silence pesant...

fée: C'est tout ?

homme: Ben oui.

re-silence pesant...

fée: Bien, bon. Et pour combien de temps ?

homme: Ma vie.

fée: (scandalisée) La vie ?

homme: Ba oui.

fée: (d'une voix très douce, de peur de heurter la sensibilité de l'homme qui lui paraît avoir le sang un peu trop chaud à son gout) C'est pas un peu excessif ?

homme: Naon, j'crois pas. (il réfléchit) C'etait le fidèle destrier de notre bon Seigneur Rocheforge quand même.

fée: (de plus en plus perdue) Bon Seigneur ?

homme: Ben oui il est bon, c'est notre seigneur alors il est bon.

fée: ah.

Silence gêné.

homme: Vous vouliez quoi déjà ?

fée: (se ressaisit) Te libérer.

homme: Ben pourquoi la vieille? Ch'suis bien ici moi !

fée: Hein ?

homme: J'ai une couche, de l'eau propre, à manger même des fois.

fée (de plus en plus interloquée) Mais... Et... Voir la nature ? Les oiseaux ? Les gens ? Sentir le vent froid faire danser ses cheveux ? Courir nu sur la plage ?

Silence

homme: C'est quoi la plage ?

Silence

homme: Sinon les gens y m'crachent dessus et les oiseaux j'les ai vu qu'sur les vitraux d'notre église alors... Au moins ici suis au sec.

fée: (découragée) Sûr de ton choix ?

homme: Ben oui.

Il se recouche. La fée reste immobile quelques secondes, pensive.

fée: Bon ben bonne nuit alors.

homme: (grommelant) C'est ça.

Elle s'en par là ou elle est arrivée. En coulisses on entend des pas, elle crie, des voix d'hommes, une cavalcade, une chute, elle crie à nouveau, un coup.

Voix off: Ca y est ! J'ai attrapé l'aut' timbrée ! Hubert crénon didjou vient m'aider à la remettre dans son cachot !


Le Premier

Commençons en musique voulez-vous.